Relation d’aide
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La relation d’aide, de quoi s’agit-il ?
C’est Carl Rogers, un psychologue américain, qui a développé cette notion. La relation d’aide est une relation thérapeutique au sein de laquelle l’aidant est essentiellement tourné vers l’autre, vers son vécu, vers sa souffrance.
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LES SEPT CONCEPTS DE LA RELATION D’AIDE
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LA PRÉSENCE
La relation est d’abord une présence à l’autre, “être là”.
Ce concept peut se définir comme la capacité physique d’être là et la capacité psychologique d’être avec la personne.
Il symbolise à la fois la force qui suscite la confiance et qui rassure, et la douceur que suppose une approche humaine et bienveillante.
Sa signification lui vient des richesses intérieures du thérapeute qui l’assure, sans même parler, celle-ci par sa qualité d’être, laisse émaner calme, espoir et sécurité.
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L’ÉCOUTE
L’écoute est souvent synonyme de disponibilité intérieure pour être prêt(e) à accueillir ce que dit l’autre.
L’écoute est à la fois silence et parole, mais un silence qui parle de notre ouverture bienveillante. Ce n’est pas le silence froid de la neutralité, mais le silence chaleureux du thérapeute qui laisse la place, qui donne un espace de vie, un pouvoir, et qui communique par là son désir d’écouter.
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L’ACCEPTATION
Il s’agit d’un sentiment d’ouverture à l’expérience de l’autre, à sa manière d’être sans exigence de changement, ce qui constitue la première condition à l’établissement d’une relation d’aide.
Le thérapeute reconnait aider dans toute sa dignité en dépit de son aspect physique, de son caractère, de ses valeurs et de sa conduite, et consent à s’en occuper de manière active et chaleureuse.
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LE RESPECT CHALEUREUX
La relation d’aide repose sur la confiance et le respect. Par le respect, le thérapeute reconnait dans l’autre une personne humaine investie d’une dignité et d’une valeur très grande.
Le thérapeute perçoit le client comme un être unique, libre et capable de prendre ses propres décisions. Le respecter, c’est lui manifester de l’estime, le traiter avec déférence et politesse, c’est l’accueillir dans sa différence et lui montrer une considération réelle.
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L’EMPATHIE
L’empathie est un sentiment de compréhension du thérapeute qui saisit la difficulté, comme si il se mettait à sa place pour se rendre compte de ce qu’il vit et de la façon dont il le vit, et qui lui apporte le réconfort dont il a besoin, mais sans s’identifier à son vécu et sans en vivre lui-même les émotions.
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L’AUTHENTICITÉ
Il s’agit de la capacité du thérapeute de demeurer strictement elle-même. Grâce à l’authenticité, le thérapeute reste transparent, spontané et ouvert, ne cherche pas à présenter une façade artificielle et ne se prétend pas être l’expert de la situation de l’autre.
Cette capacité est essentielle à l’établissement du climat de confiance et de simplicité nécessaire à la création d’une saine alliance thérapeutique.
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LA CONGRUENCE
Une adéquation entre ce que ressent, pense, dit, fait le thérapeute, et entre son comportement verbal et son comportement non verbal.
En agissant ainsi, le thérapeute crée une harmonie entre ses émotions, ses pensées et ses actions. Cette harmonie interne lui permet d’exprimer ce qu’elle pense de manière thérapeutique ou de faire ce qu’elle croit approprier.
Inspiré de : Communication, entretien, relation d’aide et validation,2002, Margot Phaneuf.
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